D'amour ou bien de sympathie,
D'adieu ou de simple au revoir,
Ces mots d'un jour, ces mots d'un soir,
Sans génie et sans avenir,
A ma famille, mes amis,
J'ai essayé de les bien dire.
Devaient-ils donc, tous ces mots dits
Créés pour n'être que mots passant,
Finir leurs jours comme des mots mis
Dans l'oubli sombre d'un rangement ?
Devaient-ils donc, tous ces mots tus
Retrouver vie dans la lumière
D'un net ultra pour être lu
Bien au delà de ma chaumière ?
Vous, qui allez peut-être lire
Ces mots par d'autres entendus,
Pardonnez à ma vanité
De n'avoir, las, su résister,
Tel un bien vulgaire m'as-tu-vu,
A l'envie folle de les écrire.